NOS RECETTES

Le Denier de l’Eglise

Dans l’Église, tout est gratuit car Dieu donne en abondance, sans compter.
“Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau. Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer.
(Is. 55, 1).

Mais tout a un coût ! Les charges auxquelles l’Église doit faire face sont lourdes et multiples.

Donner au Denier c’est s’engager concrètement aux côtés de sa paroisse pour qu’elle ait les moyens d’accomplir la mission que le Christ lui a confiée : chaque baptisé est responsable de la vie de l’Église! Autant dire que la participation à la campagne annuelle du Denier de l’Eglise est un devoir moral pour quiconque se dit catholique, un geste d’appartenance et de responsabilité.

Sur 100€, 96€ sont reversés à votre paroisse pour faire vivre les prêtres et rémunérer les laïcs qui remplissent des missions diversifiées dans l’Église. 4€ sont utilisés pour l’envoi des reçus fiscaux et les frais de collecte et d’information.

Sur notre doyenné de VALVIL, malgré la crise, 217 donateurs ont participé à la collecte du Denier de l’Eglise en 2019. A tous ces donateurs, un très grand merci pour cette manière bien concrète qu’ils ont de montrer leur attachement à la vie et à la mission de l’Eglise.

Mais il nous faut encore responsabiliser au Denier de l’Eglise tous les autres baptisés, qui sont bien plus nombreux encore à fréquenter nos 8 lieux de culte le samedi soir et le dimanche matin !

Combien donner ?

A titre indicatif, la moyenne des dons au Denier de l’Église à Villeneuve-Saint-Georges était, en 2019, de 244 € (312 € sur l’ensemble du diocèse). Mais toute participation, aussi modeste soit-elle, est essentielle, signifiante et précieuse.

Quand donner ?

La campagne 2020 est maintenant largement commencée.
Mais vous pouvez bien sûr donner toute l’année… par exemple d’une façon slmple et quasi indolore, par prélèvement automatique mensuel !

Vous trouverez toutes les informations sur le site :

http://www.denier.org/don-eglise-ca…

La quête du dimanche

« Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun. » (Actes des Apôtres, 2, 44-45).

A voir le contenu des paniers de quête le dimanche, on peut, hélas, se demander si tous les fidèles ont bien conscience de la signification de cette offrande… Geste de partage inscrit au cœur même de la célébration eucharistique, la quête se veut en effet un signe concret de la communion fraternelle qui doit caractériser les disciples de Jésus.

Ajoutons à cela que le confinement imposé et l’interdiction des célébrations publiques a provoqué, avec la suppression des messes et de la quête pendant 2 longs mois, une très sérieuse chute de nos recettes.

Cliquez ici pour jeter un œil à la petite enquête : « Mais où est passé le Denier de l’Eglise ? »

Les offrandes à l’occasion d’un baptême, d’un mariage ou d’une autre célébration

COMBIEN ÇA COÛTE ?

Tout sacrement est un don gratuit que Dieu nous fait. Il n’a donc pas de prix !

Cependant, l’Eglise ne vit que de la participation financière des fidèles qui la composent. Avec la quête du dimanche et le Denier de l’Eglise, les offrandes liées aux diverses célébrations sont ses seules ressources.

Nous invitons donc les familles qui ne participent que peu à la quête du dimanche et pas encore au Denier de l’Eglise à prendre leurs responsabilités et à se montrer particulièrement généreuses lors de ces célébrations au caractère familial très marqué.
Il ne s’agit pas en effet d’évaluer le coût total d’une prestation (éclairage et chauffage de la salle puis de l’église dans lesquelles se sont déroulées la préparation et la célébration, quote-part des impôts locaux, travail de secrétariat, temps passé par un prêtre qui doit pouvoir recevoir un traitement en fin de mois, etc) pour en déterminer le prix le plus juste, mais de permettre à tous les baptisés de donner à leur Eglise les moyens matériels de remplir sa mission, au-delà du service qu’ils en attendent ponctuellement.

« CHACUN DOIT DONNER COMME IL A DECIDE DANS SON CŒUR, SANS REGRET ET SANS CONTRAINTE ; car Dieu aime celui qui donne joyeusement » (2 Co 9,7)

Plutôt donc que des tarifs, nous indiquons, pour chaque offrande, un ordre de grandeur, chaque famille décidant en conscience du montant de l’offrande qu’elle peut et veut faire, compte tenu de ses revenus, de ce qu’elle envisage comme dépenses pour cette fête de famille et de l’intérêt qu’elle porte à la vie de l’Eglise locale.

Pour le baptême d’un enfant préparé et célébré à Valenton ou Villeneuve-Saint-Georges, nous suggérons une somme comprise entre 100 et 150 € et, pour un baptême préparé ici mais célébré dans une autre paroisse, entre 50 et 70 € (puisqu’il est normal de penser aussi à la communauté où sera célébré le baptême). Le chèque est à libeller à l’ordre de votre paroisse à Valenton ou Villeneuve.

Pour la fête du mariage, les dépenses engagées globalement sont beaucoup plus considérables et la préparation du mariage religieux mobilise, sur plusieurs mois, différents membres de la communauté paroissiale.
Pour un mariage dans une église de Valenton ou Villeneuve-Saint-Georges, nous vous suggérons une offrande de 200 à 300 € et, pour un mariage célébré ailleurs mais préparé ici, une participation de l’ordre de 100 à 150 € serait la bienvenue.
Le chèque sera libellé « à l’ordre de la Paroisse ».

La prière à une intention particulière (un motif d’action de grâce, l’anniversaire d’un événement familial important, un parent ou ami en difficulté que l’on veut confier à la prière de la communauté, un défunt que l’on souhaite recommander à Dieu) au cours de la messe du dimanche ou de semaine peut aussi donner lieu à une offrande, appelée « honoraire de messe ».

Pour une célébration d’obsèques – et même s’il ne s’agit pas d’un sacrement – le même principe est adopté et la famille est invitée à faire, non pas à l’entreprise de Pompes Funèbres mais directement à la paroisse, une offrande comprise entre 200 et 300 €. Le chèque est alors libellé « à l’ordre de la Paroisse ».

Legs et donations

Le Denier de l’Eglise, les quêtes et les offrandes versées à l’occasion d’un baptême, d’un mariage ou d’une célébration d’obsèques devraient pouvoir couvrir les frais de fonctionnement de nos paroisses (traitement des prêtres et laïcs salariés, électricité, chauffage, téléphone, petit entretien, etc).

Mais il est clair que dès que survient une dépense exceptionnelle (mise aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite de la sale de réunion « La Ruche » à St Georges, travaux d’étanchéité du toit de la chapelle de Notre-Dame de Lourdes, réhabilitation d’une salle de réunion à Ste Thérèse), ces ressources sont radicalement insuffisantes.

Seules des ressources exceptionnelles peuvent nous aider à assumer ces dépenses exceptionnelles !

Il convient donc d’encourager les chrétiens qui le peuvent à consentir des legs ou donations en faveur de leur paroisse ou du diocèse par l’intermédiaire de l’Association Diocésaine de Créteil.

C’est une formule simple qui permet de faire bénéficier de son héritage à la fois ses proches ET l’Eglise, conformément à la loi.
C’est manifester son soutien à l’Eglise, mais aussi profiter d’avantages fiscaux, puisque les dons et legs reçus par l’Association Diocésaine sont exempts de tous droits de mutation (code général des impôts – art.795-10).

Rédiger ainsi son testament en prévoyant un legs à l’Association Diocésaine de Créteil, c’est permettre à notre Eglise d’assurer à long terme les moyens financiers de sa mission et puis – faut-il le rappeler ? – cela ne fait pas mourir plus vite ! :-)

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à appeler Marine Caillé

Association Diocésaine de Créteil
2 avenue Pasteur Vallery-Radot
94000 Créteil

Tél : 01 45 14 08 18
Mail : legs@eveche-creteil.cef.fr

NOS DEPENSES

L’entretien de nos églises et locaux paroissiaux

Le saviez-vous ?
5 sur 7 de nos églises (chapelle Ste Thérèse, église Notre-Dame de Lourdes, chapelle St Joseph, chapelle St Louis, église Ste Geneviève) et les locaux paroissiaux qui les entourent ont été construites après la loi dite « de séparation des Eglises et de l’Etat » qui date de 1905. Leur entretien incombe donc exclusivement à la communauté catholique.

Donnons un bref aperçu du budget que cela représente :

A St Joseph, nous avons bénéficié des travaux réalisés par la communauté moldave avec qui nous partageons la chapelle.

A Ste Thérèse, le coût de la rénovation de la salle paroissiale avoisine 50.000 €.

Près de S t Georges, il nous en a coûté 30.000 € pour les travaux à la salle paroissiale « La Ruche » (accès aux personnes handicapées avec plan incliné, remplacement de la porte d’entrée, modification des sanitaires et éclairage extérieur).

A Notre-Dame de Lourdes, il a fallu dépenser près de 15.000 € pour revoir l’étanchéité du toit de la chapelle de semaine et en refaire les peintures.

Quant à la vieille église communale St Georges, nous en finançons pendant l’année tout l’éclairage et le chauffage.

Ce sont là, au total, des dépenses très considérables, auxquelles nous ne pouvons faire face que grâce à la solidarité des autres Catholiques du diocèse de Créteil. C’est dire aussi qu’il nous faut pouvoir bénéficier du produit de tel ou tel legs ou donation.

Travaux d’accessibilité à « La Ruche » de St Georges au 7bis rue de la Bretonnerie

Le traitement ou salaire des agents pastoraux et des employés

La vitalité d’une paroisse ou d’un doyenné repose pour l’essentiel sur le dynamisme et le dévouement d’un grand nombre de chrétiens qui assurent bénévolement les services les plus divers. C’est une force que bien des associations nous envient à juste titre !

Néanmoins, il est des tâches techniques (secrétariat, ménage ou cuisine) qui nous ont conduit à employer, sur Valenton et Villeneuve-Saint-Georges , 4 salariés à temps partiel. A cela s’ajoute le traitement d’une chargée de mission ecclésiale et des 5 prêtres qui sont logés par le doyenné et qui reçoivent chacun, comme tout prêtre travaillant sur notre diocèse, un traitement mensuel de 1.048 € nets.

SOUS LE SIGNE DE LA SOLIDARITE

La solidarité diocésaine

Devant le péril d’une famine à Jérusalem, les Actes des Apôtres nous racontent comment, aux premiers temps de l’Eglise, Paul organisa à Antioche une collecte : « les disciples décidèrent d’envoyer des secours, chacun selon ses moyens, aux frères qui habitaient en Judée. C’est ce qu’ils firent : ils envoyèrent leurs dons aux Anciens de l’Eglise, par l’intermédiaire de Barnabé et de Saul ». (Actes des Apôtres, 11,27-30).

Aujourd’hui encore, la solidarité à l’intérieur de l’Eglise n’est pas un vain mot et elle s’exprime de plusieurs manières.

Il y a d’abord la contribution diocésaine qui permet une péréquation entre doyennés ayant des populations plutôt aisées et donc des revenus assez réguliers et d’autres doyennés avec un budget plus difficile à équilibrer, les premiers payant plus pour que les seconds puissent, avec moins de moyens, mener à bien, eux aussi, leurs projets pastoraux.
Notre doyenné de VALVIL est l’un de ceux qui bénéficient le plus de cette solidarité vécue au niveau diocésain.

Il y a ensuite la caisse de solidarité qui permet, chaque année, de donner un coup de pouce à telle ou telle paroisse qui a du mal à financer l’un ou l’autre de ses projets.

Il y a encore l’aide directe d’une paroisse à l’autre. C’est ainsi, par exemple, que, à Villeneuve-Saint-Georges, les importants travaux d’accessibilité à la salle paroissiale « la Ruche » de St Georges ont été financés dans leur quasi totalité par une subvention accordée par la paroisse St Saturnin de Nogent-sur-Marne.

Les quêtes impérées et journées nationales

Ce sont des quêtes supplémentaires effectuées certains dimanches à la sortie des messes dans toutes les paroisses d’un même diocèse pour répondre à un besoin spécifique de l’Eglise au niveau universel ou au moins régional : quête pour la mission universelle de l’Eglise, pour les aumôneries d’hôpitaux, pour l’Institut Catholique de Paris, pour le Secours Catholique, pour les séminaires, etc.

Nombreuses sont ainsi les occasions (en dehors des périodes de congés scolaires, c’est pratiquement un dimanche sur deux !) qu’ont les communautés locales de montrer que leurs difficultés propres et la faiblesse de leurs moyens n’ont pas trop altéré leur sens de la communion fraternelle ni rétréci leur vision de l’Eglise et de sa mission.